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Kathy FERRE
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C'est un coup de cur, fin de
l'été 2000, pour l'uvre de Gaston COUTE
(1880-1911) qui entraîne Kathy vers des sentiers imprévus,
ceux de la Poésie
Elle met en musique une douzaine des
textes de ce grand poète, et commence
à les interpréter
Trois concerts, l'été
2002, témoigneront de cette aventure particulière.
Parallèlement, elle se découvre
au printemps 2001, quelques capacités d'écriture
La musique des mots trouve un écho profond en son âme
de musicienne.
Une rencontre déterminante
avec un auteur, Alain C. la mènera vers l'apprentissage des
règles de base de la prosodie, dont elle ignorait tout jusqu'alors.
Angèle L. également, la mettra sur la voie
Cependant, malgré son goût
pour une poésie rimée et rythmée, Kathy apprécie
également de retrouver parfois une liberté sans entraves,
" au feeling ".
POEMES
SOMMAIRE
Au gré du vent
Le vieux piano
Je n'écris pas
A Victor Hugo
En campagne, le soir
Bélem
Sensations gourmandes
Bretagne
Le Carnaval des mots
Fragilité
Irlande
L'indienne
Les moissonneurs d'antan
Le petit matin bleu
Poésie
1 haïku en image
................
AU GRE DU VENT
-
Présentation -
Je suis, me semble t-il parfois,
Simple chanson, au gré du Vent
Ou bien son souffle, ou bien sa voix,
Ou le rire d'une cascade,
L'eau qui babille et puis s'évade,
Le rocher que l'on escalade
Et qui ne s'use qu'aux tourments.
Je suis, me semble t-il parfois,
Au fil des jours, au fil du Temps,
Brocéliande, la magnifique,
En sa forêt, la fée Viviane,
Ou tour à tour, à son chevet,
La lune pâle qui sourit
Au bel enchanteur de ses nuits.
Mais le plus souvent, je ne suis
Que simple note de musique,
Petite touche d'harmonie
Au sein d'un univers magique,
Petite perle de rosée
Venue se perdre sur la Terre,
Petit instant d'éternité
Posé sur un rai de lumière.
Voyez, comme en si peu de
mots
Je ne saurais me définir :
Au fil du Temps, il est trop tôt
Pour que je puisse vous le dire.
Car trop souvent, au long des heures,
Ne suis que minute éphémère
Toujours en quête de Bonheur,
D' Amour, mais aussi de Lumière.
Lorsqu'il me semble les trouver,
Je redeviens alors le Vent,
Et je m'en viens vous les porter
En mille mots, en mille chants.
Tout comme l'eau joue et sourit
A l' arc-en-ciel et à la pluie,
Pour un instant ou pour une heure,
J' apporte aux curs
Un peu de joie.
Mais, voyez-vous,
J' oublie ensuite qui je fus,
Vivant au royaume présent
Tout mon Passé s'en est enfui.
Peut être, un jour, aurai-je enfin
Un avenir au fil du Temps,
Une mémoire du Demain,
De mon Passé, de mon Présent :
Alors, je saurai qui je suis.
Mais voyez-vous, il est trop
tôt,
Et je n'ai pas encor vécu
Assez d'instants d'éternité
Pour que m'en puisse souvenir...
30.07.02
Il est toujours là,
Dans le grand salon :
Moi seule ai vieilli,
Lui, n'a pas changé
Il est toujours là,
Me tendant les bras
Lui, qui sous mes doigts
Doucement vibrait
.........
Pourtant les années
Ont figé sa voix,
Ont désaccordé
Note blanche ou noire
Mais je me souviens
De l'air qui montait,
Valse de Chopin
Dans le bleu du soir
.........
Il est toujours là,
Dans le grand salon
Moi seule ai changé,
Lui, n'a pas vieilli
Il est toujours là,
Me tendant les bras
Témoin silencieux
Des jeunes années
........
Et pourtant les ans
Ont figé sa voix,
Ont désaccordé
Note blanche ou noire
Me reste l'encens
D'un air qui dansait,
Valse de Chopin
Dans le bleu du soir.
02.07.2002
.................Je
n'écris pas
Je n'écris pas pour l'homme en quête de silence,
Ni pour celui qui cherche lueur au couchant,
Je n'écris pas pour l'homme assoiffé de vengeance
Ni pour celui qui n'est que haine en son néant
J'écris tout
simplement, je joue au fil des pages,
Avec ces mots qui viennent en bouquet changeant
Porter au cur du monde, en mille et un sillages
Une écume de Vie au gré de l'océan
Je n'écris
pas pour l'homme épris de violence,
Ni pour celui qui ne sait respecter l'humain,
Mais le Verbe est parfois magistral fer de lance
Pour oser dénoncer misère en son trop-plein
J'écris tout
simplement, laissant au fil des pages
Un peu de ma pensée qui erre sous mes doigts,
Je chante la Beauté, et mille et un rivages
Où l'Amour peut encor exister par ta voix
En ta Vie qui me lis,
qui pleure ou bien qui chante,
Selon qu'elle te soit douceur ou âpreté,
Mes mots seront pour Toi simple étoile filante,
Ou bien ce réconfort, petit grain de beauté.
23.08.02
Victor Hugo
S'essayer à parler
de Lui est chose difficile, car on ne pourra jamais atteindre son
étoile. Il est trop haut pour nous, au royaume de la Poésie
pure, et des écrivains de génie. Mais l'on peut tout
du moins tenter, avec nos mots de tous les jours, de rendre hommage
à ce Géant et à son talent immense.
Excusez pour le tutoiement, cela peut vous sembler familier, mais
l'on peut tutoyer les gens, et en même temps, les respecter
infiniment.
................................................................................................Kathy
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A Victor Hugo
"Ton siècle avait deux ans,"
Tu l'avais si bien dit,
Tu étais un enfant
Souriant à la Vie
Et le Temps déroulait
Sa quenouille de lin,
Les idées te venaient,
Et naissait l' écrivain
Celui, qui, magistral,
Allait bientôt donner
A l' homme un idéal,
Pensées à méditer
Celui, qui, visionnaire,
En sa sombre splendeur
Passait de la lumière
Aux abîmes du cur...
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Le Temps de la douleur
Pour Toi, était venu :
Celle que tu aimais
Tant, avait disparu
Emportant le soleil
De toute une existence,
Rien ne serait pareil,
Place à ta froide errance
Et le monde sombrait
En ton cur déchiré
Les mots qui résonnaient
N' étaient plus de clarté
La mort, partout, la mort,
Et puis la "bouche d' ombre"
Avec des mots si forts,
En cette âme si sombre...
Et le Temps déroulait
Sa quenouille de lin,
Les "Grands", tu fustigeais,
En leurs crimes humains
Du fond de ton exil,
Tes mots étaient un fouet
Cinglant leurs actes vils,
Au monde révélés
Mais tu t' émerveillais
Du ciel en ses étoiles,
Des anges, tu voyais,
En la brume et ses voiles
Tu savais la chanson
Des herbes et du vent,
Celle aussi des saisons,
Du levant au couchant
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Tu parlais à l' oiseau,
Aux plantes des forêts,
Au berceau du ruisseau,
Attentif, te penchais
En toute créature,
Tu rencontrais une âme,
En toute la Nature
Tu sentais une flamme
Qui pensait, qui songeait,
Tout comme un cur
humain ;
Qui souffrait et aimait,
En étrange destin.......................................................................................
"L' araignée et l' ortie"
Sont en quête d'Amour,
Disait ta Poésie ;
Tu retrouvas l'Amour
Pas seulement celui
Qui naît et qui s'enflamme ;
En ton vieux cur
meurtri
Se faisait place Jeanne
Georges venait aussi
Y voir poindre le jour,
Revenir la lumière
En l'Art d'être Grand-Père
Et le Temps déroulait
Sa quenouille de lin,
Le Géant s'éteignait,
Apprivoisant Demain
Car son Oeuvre saurait
Resplendir en son ciel,
Vivante à tout jamais,
Digne de l'Eternel...
EN CAMPAGNE, LE SOIR
Le soir est déjà là.
Un soleil qui s'obstine
A ne vouloir mourir
Jette ses derniers feux,
Laves exacerbées
Tout au bout du chemin,
On croirait voir la mer,
Comme une immense baie,
Au loin un archipel
En de simples nuages
Et la brume qui monte
En voiles alanguis
Semble offrir à la terre
Draps de soie pour dormance
Caresses de la nuit
Et la brume qui monte
Au cur des noirs sillons
Leur propose en silence
Voyage sans retour
Au velours de l'oubli.
10.02.02
BELEM
Parfum d'épice au nom de port,
Mille cabosses en ses soutes,
Il appareille et à son bord
Les hommes larguent les écoutes
Pour un long voyage, il s'en va,
De Bélem aux côtes de France,
Derrière lui, laisse "à Dieu-va"
Sillage d'écume qui danse
Il est superbe, l'oiseau blanc,
Ce Trois-mâts déployant ses ailes,
Qui, se gonflant, claquent au vent
Comme robes de Damoiselles
Sa route, il la connaît par cur,
Et les hommes de l'équipage
Sont coutumiers des sauts d'humeur
De l'océan, qui gronde et rage
Il est là comme aux jours anciens,
Sur la vague qui le balance.
Les goélands sont les gardiens
De sa beauté, de sa prestance
Géant des mers et vieux gréement,
Le métier, il apprend au mousse,
Voguant toutes voiles au vent.
Aujourd'hui, la mer se fait douce
Et de vieillesse, point n'aura
Ni de sombre désespérance,
Encor longtemps, naviguera
De Bélem aux côtes de France...
27.02.02
B R E TA G N E
O Terre d'anciennes légendes,
D'ajoncs et de genêts en fleur,
Tu nous déposes tes offrandes
A la simple porte du cur
Pour celui qui saura t'élire
T'apprécier et puis t'aimer,
Tu seras fière de séduire,
En lui contant pour le charmer,
B
eauté, splendeur de tes rivages,
R êves
enfuis des jours anciens,
E n tes embruns
salés, sauvages,
T es menhirs
aux rites païens
A petits pas
comptés, tes danses,
G avottes et
ronds endiablés
N ourriront
parfois tes silences,
E n leurs cercles,
bien assemblés
Et Toi,
la Terre de légendes,
D'ajoncs et de genêts en fleur,
Mêleras aux chants de tes landes
L'horizon bleu de ta douceur ;
Sur ton rire, jouera l'écume,
La vague du sombre océan
Battra pour Toi, dessus l'enclume,
Tout comme le cur d'un géant.
04.10.02
..........LE
CARNAVAL DES MOTS..........
Le monde est à l'envers, c'est un charivari :
Les sages font les fous, une fois dans l'année,
Le monde est à l'envers, Carnaval en a ri,
Il est le Roi du bal pour toute la journée !
En une farandole,
Les mots se sont liés,
Dansant sur l'herbe folle
Aux parfums oubliés
Et tout ce petit monde
Pour se mystifier
Echange, dans la ronde,
Du voisin, le métier
Petits déterminants,
Lancés en confettis
Sont dispersés aux vents,
En noms, sont travestis,
Une subordonnée
Traîne sa principale,
Qui, bien que son aînée,
Se retrouve vassale
Le monde est à l'envers, les mots le sont aussi :
Ont jeté leurs bonnets par-dessus les moulins
Le monde est à l'envers, soyez-en bien certains,
Les sages font les fous, et c'est très bien ainsi !
Un verbe très austère,
Se retrouve en sujet,
En oublie sa grammaire
En fait même un rejet,
Le sujet, quant à lui
Se forge un caractère :
Juste pour aujourd'hui,
Devient autoritaire
Ici, quelques
voyelles,
En un karaoké :
Inventant ritournelles,
Jouant à mot-manqué,
Invitant les consonnes
A venir écouter :
Voyez ces polissonnes,
Ivres de liberté !
Le monde est à
l'envers, c'est un charivari :
Les sages font les fous, une fois dans l'année,
Le monde est à l'envers, Carnaval en a ri :
Il est le Roi du bal pour toute la journée !
Quand le soir, magicien,
Allume le brasier,
Il leur faut ce vaurien,
Enfin, sacrifier
Il l'a bien mérité,
Ce Roi de duperie,
On l'a fort bien fêté,
Foin de sa plaidoirie !
De douceur imprégnées,
Quelques jolies voyelles
Seront raccompagnées
Tout comme damoiselles
Mais l'on verra parfois,
Au détour du chemin,
Deux mots, qui, à mi-voix,
Se diront "à demain"
Le monde est à l'envers, les mots le sont aussi :
Ont jeté leurs bonnets par-dessus les moulins
Le monde est à l'envers, soyez-en bien certains :
Les sages font les fous, et c'est très bien ainsi !
03.03.02
Le Roi Carnaval
Carnaval de Nice - 2001
Poème Lauréat ( 1er ) du Concours " Des Plumes en Or
"
Site Accents Poétiques : Mars-Juin 2002
Thème : le Carnaval
Forme libre
FRAGILITE
Le monde est une fleur fragile,
Cinq continents en ses pétales,
Un cur à l'essence subtile,
Quelques pigments pour capitales
La tige a sa simple racine
Pour ancrage au cur de la Vie,
Mais bien souvent, elle s'incline
Face au vent qui la crucifie
Ce vent de toutes les
colères
Qui saccage sur son passage
Le grand jardin et ses mystères,
L'homme et son cur, en son ravage
Car cette fleur d'humanité
Porte en elle meilleur et pire,
Mille fléaux, ou la bonté
Selon qu'elle inspire ou expire
Ainsi va la Vie de la
fleur,
Entre la nuit et la lumière.
Ainsi, va ce monde qui meurt
Entre la folie, la prière
Il suffirait de presque
rien
Pour le pire, un jour, éviter
Si chacun devenait gardien
De l'Amour et de la Beauté
Ces temps là ne
sont point encore
Et il faudra mille et un jours
Avant de voir poindre l'Aurore.
La fleur vivra t-elle toujours ?
26.09.02
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IRLANDE
On me dit que là-bas, tout y est harmonie,
Que les vertes collines sont jonchées de fleurs
Lorsque vient le printemps, en sa cérémonie,
Séchant au gré du vent les rires et les pleurs
On dit aussi du vent qu'il y joue volontiers
Donnant de par son souffle une âme à ce pays,
Reflétant le ciel pur en les regards altiers
Des enfants au teint clair, de leurs landes épris
On dit parfois là-bas que le Temps s'est figé
Que cette Terre-là se mérite ou se perd,
Et que l'âpre destin que l'île s'est forgé
Se mesure à ses croix, sculptées sur écrin
vert
On me dit que là-bas, tout y est harmonie,
Que les vertes collines sont jonchées de fleurs
Lorsque vient le printemps, en sa cérémonie,
Séchant au gré du vent les rires et les pleurs
Alors, pourquoi, mon Dieu, en un tel paradis,
Où la harpe résonne en mille chants d'aurore
La haine des humains, des frères ennemis ?
Faudra t-il pour la Paix plus de mille ans encore ?
05.06.02
- "Qu'
est-ce que la Vie ?
C' est l' éclat d' une luciole dans la nuit.
C' est le souffle d' un bison en hiver.
C' est la petite ombre qui court sur l' herbe
Et se perd au coucher du soleil."
Crowfoot - chef black-foot
- ( 1821-1890 )
L'
Indienne
Un visage parcheminé
De mille sillons sans retour,
Chaque ride marque une année,
Une souffrance ou un amour
Deux nattes
encadrent ce visage
Buriné tout au fil du Temps,
Et ciselé, page après page,
Jour après jour, au gré du vent
Sa "Nation", son Cercle sacré,
Tout comme un soleil au Levant
L'a tant aidée à cheminer,
De l'Aurore au soir, au Couchant
Elle partira, un matin,
Où la rosée parle à la fleur,
Sereinement, et sans chagrin,
Le corps usé par le labeur
Rejoindra la Terre en son sein,
Leur Mère à Tous, qu'elle vénère,
Deux cercles se seront rejoints :
Sa Vie, celle de l' Univers.
17.11.01
.....
LES MOISSONNEURS D'ANTAN
Où sont-ils donc
passés,
Les moissonneurs d'Antan,
A l'aube, se levaient
Et partaient pour faucher,
S'en allaient par les sentes
Vers les tiges dorées
Dont les têtes oscillaient
Sous le soleil d'été
Vacillaient sous le vent
De la faux qui frappait,
Les épis mordorés
Sur le sol, se couchaient.
Et les hommes riaient,
Et les hommes peinaient,
Soleil au front de sueur
Qui vous brûlait l'été
Moments de dur labeur
Jusque tard dans la nuit,
Batteuse ronronnait,
En ses vieilles douleurs,
Se plaignait à journée
En d'antiques fumées,
Elle avait les javelles
Des Anciens, remplacé.
L'aube se lèverait
Sur de nouveaux épis,
Un nouvel aujourd'hui,
Autre tranche de vie,
Moments de dur labeur,
Mais d'amitié aussi
Lorsque l'on s'attablait,
A la journée finie
Dans le calme du soir,
Les hommes se taisaient
L'un d'eux, parfois, chantait
Et sa voix s'élevait :
Disait sa vie d'alors,
La Terre et ses saisons,
Le grain qui s'y endort
Et le Temps des Moissons
Celle aux épis dorés,
Celle aussi de l'Amour,
Qui s'en venait parfois
Au détour du chemin,
Les étoiles brillaient,
Les hommes s'endormaient,
Dans la nuit de velours
Naissait un lendemain.
Où sont-ils donc
passés
Les moissonneurs d'Antan,
Ceux, qui tôt le matin,
S'en allaient au levant.
Ils se sont endormis
Sur les photos jaunies
Qu'on feuillette parfois
Empreints de nostalgie.
Les temps sont révolus,
Les aiguilles ont tourné,
Le métier s'est aussi
Quant à lui, modifié,
Mais les petits enfants
Des moissonneurs d'Antan
N'ont jamais oublié
Les moissons du Passé.
Juillet 2001
LE PETIT MATIN
BLEU
Le petit matin bleu
Semble avoir de la peine
A ouvrir grand les yeux,
A réchauffer la plaine
Il a barbe de givre,
Chevelure en embruns
Vous invite à le suivre
Tout au long des jardins
Le petit matin bleu
Porte écharpe de brume ;
Mais son cur est joyeux
Quand s'estompe la lune,
Quand il s'étire
un peu,
Tout encore à ses rêves,
Flânant aux chemins creux
Lorsque la nuit s'achève.
07.01.02
.....
......
.... .POESIE
Acrostiche Miroir
Prendre
une parcelle de l'âme
Ou
bien sourire d'infini
En
presser doucement les curs
Saupoudrer
sur la page blanche
Imaginer
leur doux écho
Et
le savourer, sans galop
Vous obtiendrez bribe de
Vie,
Sourire d'âme en l'Infini,
Et découvrirez
POESIE.
26.08.02
© Kathy Ferré
2000-2003
Textes déposés SNAC
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