SUR UNE PEINTURE DE
Natacha Péneau

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L’arbre de Natacha
par Alain GIRARD

En ce ciel infesté de contrastes obscurs
là comme un arc-en-ciel éclaté de souffrances
nulle ombre n’a de lieu qui put dire où vécurent
les frères de celui qui meurt en son errance.

Et la terre endeuillée de cette longue attente,
elle seule sachant le retenir debout,
se meurt à l’horizon dont l’aurore s’absente
un peu plus chaque fois que s’éteint, dans la boue,

cet Être dénudé, tordu de solitude
au bout de ce chemin que la vie a changé,
ce vieil arbre, en son œil percé de lassitude,
ne regarde plus rien que des riens ravagés.

Et dans le sombre en feu des tourbillons du ciel,
impuissant à mourir il reste là tout droit,
l’attente quelque part serait providentielle
comme l’homme en sa fin n’ayant prévu l’endroit.